lundi 18 octobre 2010

Le manque de mise en oeuvre des volontés de la population sur les questions écologiques

Facture génétiquement modifiée | Cyberpresse - leSoleil - Comme on peut le constater dans l'article, on est encore loin d'une politique mondiale du pollueur-payeur. On est encore plus loin de l'application d'un principe de précaution dans l'exploitation de la génétique et des ressources mondiales. Pourtant, c'est ce que réclament les populations à peu près partout dans le monde si on se fie aux sondages d'opinion publiés dans les mass-médias (et cela le serait encore plus si on posait la question seulement aux jeunes). La question de l'écologie est une des questions sur lesquelles il y a une grande différence entre ce que réclament les citoyens et ce que mettent en oeuvre les gouvernements actuels. Qu'on se rappelle entre autres la demande d'étiquetage des aliments OGM qui a été rejetée du revers de la main malgré les sondages d'opinion positifs. C'est une question qui peut sembler mineure à certains par rapport à d'autres questions écologiques, mais l'attitude méprisante des gouvernements est très claire sur cette question.


Une autre question pour laquelle se creuse au Québec et au Canada un fossé entre les volontés de la population et ce qui est mis en oeuvre est la question des dépenses militaires et celle de la participation à la guerre en Afghanistan. Dans un contexte de coupures de dépenses de la part du gouvernement canadien, cela a le potentiel de devenir le centre de l'attention et de la mobilisation de beaucoup de gens et d'organisations.

Au moins sur ces deux questions, on se retrouve dans une situation où les gens prennent conscience de plus en plus que les volontés de la population ne sont pas actuellement mises en oeuvre. Il y a là une tension sociale qui mène habituellement à de grandes mobilisations sociales avant d'amener par la suite des changements politiques et sociaux importants.

1 commentaire:

  1. D’accord en particulier avec ce qui concerne les questions écologiques. Les gouvernements ne représentent plus la population dans ces domaines. Difficile de sortir de cette situation, en particulier à cause du mode de scrutin (ajouté à la magouille), basé sur 2 partis alors qu’on en a au moins 5 et qu’on est souvent contraint de voter stratégique plutôt que pour les partis actuellement petits qui rencontrent nos valeurs.

    Gisèle Lamoureux

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