lundi 11 octobre 2010

Les coopératives et l'économie sociale comme alternative aux entreprises capitalistes

Pour faire suite à mon commentaire du 4 août «La croissance économique, les ressources naturelles et l'économie de marché (1 de 2)» et à ma réflexion débutée le 15 juillet par une vidéo de présentation par Jean-François Lisée (voir «Des propositions pour surmonter la crise et freiner la surconsommation des ressources naturelles», voici ce que je pense aujourd'hui de l'idée de favoriser le développement des coopératives et de l'économie sociale «comme alternative possible au capitalisme» tel que mis de l'avant par certains:


Favoriser le développement prioritaire des coopératives et de l’économie sociale au sein d’une économie de marché diversifiée me semble une voie d’avenir face à la crise capitaliste et à l’échec des États socialistes. Cela permettrait d’amoindrir le facteur de crise qu’est la poursuite du profit maximum sans se soucier du bien commun. Cela permettrait aussi de valoriser l’esprit d’entrepreneurship sous sa forme collective et de motiver davantage les travailleurs. Cela n’empêcherait pas certaines crises de survenir dues aux problèmes de coordination de l’ensemble de l’économie. Mais au moins la spéculation hasardeuse ne la rendrait pas inévitable et catastrophique.

Et surtout, si la gouvernance collective démocratique des entreprises devenait prépondérante dans l’économie, on aurait plus de chances d’avoir des gouvernements qui font des consultations démocratiques au lieu d’être gouvernés par des «monarques élus».

[Ce commentaire a aussi été fait sur le site d'Oikos Blogue après l'article: «Coopératives et économie sociale, une alternative au capitalisme ?»]

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