samedi 21 avril 2012

Reprogrammation de tissu cicatriciel du coeur en muscle actif chez la souris vivante (in vivo)

Reversing a heart attack: scientists reprogram scar tissue into working muscle | Scientific American Blog Network -  Des travaux antérieurs avaient déjà fait la reprogrammation de telles cellules mais en milieu de culture seulement (in vitro)

3 commentaires:

  1. C'est pas mal bon, je crois. Cependant, je me demande jusqu'à quel point on peut connaître les effets de l'introduction de gênes dans des cellules d'une partie du corps sur courts ou longs termes. J'ai l'impression qu'il pourrait y avoir des effets nos désirés ou non désirables.
    Les facteurs économiques placés pour renforcir la nécessité de l'untilisation de gênes "construits" me laissent perplexes dans le sens que cela n'a rien à avoir à faire pour accélerer l'accréditaition de cette façon de traiter des tissus cardiaques malades.
    J'espère que cette technique portera fruit.
    Raymond Ducharme Japan, April 27, 2012

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    1. Je pense comme toi qu'il faut être prudent avec les thérapies géniques.

      La reprogrammation génétique dont il est question dans l'article est la moins risquée de ces thérapies: elle ne vise pas à insérer de nouveaux gènes dans le corps humain mais bien à ramener les cellules spécialisées à un état de non-spécialisation permettant la regénération des tissus. À ce que j'en ai appris, les cellules ainsi «dé-spécialisées» interagissent par après avec les cellules spécialisées environnantes, ce qui oriente leur spécialisation dans le sens voulu pour regénérer les tissus. On ne crée donc pas des cellules «Frankenstein» avec de nouveaux gènes aux effets méconnus. C'est le tissu sain environnant déjà présent qui dirige le développement du nouveau tissu.

      Je suppose que par «facteurs économiques» tu veux dire les coûts de santé qui seraient supposément épargnés par la technique. Je suis d'accord avec toi que cela ne doit pas être un argument pour faire approuver la technique si elle comporte des risques importants.

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  2. Il y a du nouveau sur cette question qui vient appuyer ton avertissement. Je suis en train de lire un livre qui présente une nouvelle théorie de l'origine des cancers: les cancers seraient causés initialement par un dysfonctionnement des interactions cellulaires au lieu d'être causés par la mutation préalable de certains gènes (l'explication actuelle). Sous l'action de certains contaminants ou d'autres causes, des cellules cesseraient d'être en interaction avec les cellules environnantes sans que cela ne génère nécessairement une mutation génétique. Elles se dé-spécialiseraient alors et redeviendraient semblables à des cellules souches mais capables de générer une tumeur indépendante de l'environnement initial et comportant différents types de cellules spécialisées. Cette théorie permet d'expliquer certains aspects paradoxaux qui ont été mis en évidence dans le phénomène cancéreux.

    Il faut donc être prudent avec la dé-spécialisation des cellules. Cependant, il faut noter que l'aspect-clé dans cette nouvelle théorie, c'est l'indépendance des nouvelles cellules dé-spécialisées par rapport au tissu environnant qui lui contrôle habituellement les mécanismes de reproduction cellulaire et encadre la reproduction cellulaire des cellules souches normales. Si les cellules dé-spécialisées par reprogrammation génétique maintiennent le lien avec le tissu d'origine, il n'y aura pas formation de tumeur cancéreuse.

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