samedi 28 décembre 2013

Les dérèglements du sommeil sont liés aux maladies mentales

Sleep and circadian rhythm disruption in neuropsychiatric illness | Pubmed abstract
«several genes linked to mental illness have recently been shown to also play a role in normal sleep and circadian behaviour»
Comme l'indique la citation en anglais, il a été établi que certains gènes associés à des maladies mentales jouent un rôle dans les mécanismes du sommeil et du cycle circadien. L'article mentionné ici date d'avril 2013 mais soulève une question toujours pertinente aujourd'hui.


Dans sa conférence TED Russell Foster: Pourquoi dormons-nous? (conférence en anglais avec des sous-titres en français), M. Foster, qui est un des auteurs de l'article scientifique référencé plus haut, mentionne que des dérèglements du sommeil ont déjà été signalés cliniquement avant l'apparition des symptômes de maladie mentale. Cela indique que de manière plus générale, le manque prolongé de sommeil pourrait être un des facteurs causant la maladie mentale.

Que quelqu'un ait ou non des gènes susceptibles de déranger ses mécanismes de sommeil, il est raisonnable de penser que des crises existentielles majeures peuvent mener à un état chronique de manque de sommeil. Surtout quand ces crises existentielles deviennent sans issue ou sont perçues comme telles par les personnes qui les vivent.

Des expériences de privation de sommeil ont montré jusqu'à quel point la biochimie du cerveau et le comportement sont perturbées par le manque de sommeil. Il est bien possible que les crises existentielles chroniques de certaines personnes perturbent de façon plus ou moins permanente leur comportement. En tout cas, c'est une des conclusions qu'il est possible de tirer de l'ensemble des faits scientifiques, cliniques et psychologiques connus à l'heure actuelle.

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