jeudi 5 mars 2015

Deux études ne montrent aucun lien entre l'utilisation de certaines drogues hallucinogènes et des problèmes de santé mentale

No Link Found between Psychedelics and Psychosis | Scientific American
Les deux études concernées ne décèlent pas plus de problèmes de santé mentale chez les utilisateurs de certaines drogues hallucinogènes que dans la population en général. Onze problèmes de santé mentale ont été considérés dont : la schizophrénie, les psychoses, la dépression, les désordres anxieux et les tentatives de suicides.


Une des études a extrait un échantillon de 135 000 personnes parmi celles qui ont répondu à des questionnaires de la «US National Survey on Drug Use and Health» (NSDUH) entre 2008 et 2011. Parmi elles, 14% ont déclaré avoir consommé du LSD, des champignons magiques ou de la mescaline à un moment ou à un autre de leur vie.

Les chercheurs reconnaissent que des problèmes de santé mentale peuvent survenir lors d'un épisode de consommation. Mais ce que les études montrent, c'est que cela pourrait être une corrélation due au hasard étant donné le grand pourcentage de gens ayant par exemple des épisodes psychotiques dans la population en général (une personne sur 50). Les psychoses habituellement liées aux drogues hallucinogènes concernées pourraient n'être que des révélateurs d'un état déjà présent étant donné l'intensité de l'expérience psychologique liée à la prise d'une drogue psychédélique.

Ces études sont des pavés dans la mare des certitudes acquises sur la base anecdotique des cas recensés de problèmes de santé mentale suite à la consommation de drogues hallucinogènes. Il est certain que ces deux études vont soulever la controverse et d'autres études vont suivre pour confirmer ou infirmer leurs conclusions. Étant donné l'importance sociale de la question et la nouveauté des conclusions de ces études, c'est un dossier qui sera à suivre.

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