samedi 30 juin 2012

À propos de notre époque, de la physique moderne et de ses modèles mathématiques abstraits

L'état des sciences physiques modernes me fait un peu penser à celui qui existait avant la période de la Renaissance et avant celle des débuts de la société industrielle. D'un côté, beaucoup de nouveaux outils et avancées technologiques, de l'autre, l'omniprésence d'idées confuses présentées comme le summum de la pensée humaine.

Mutation du blogue

Le trafic sur mon blogue est plutôt décevant compte tenu de ses deux ans et demi d'existence. Imaginez, seulement quelques lecteurs par semaine et très peu de réactions en dehors de celles de deux de mes frères et d'une amie. Alors, j'ai décidé qu'à l'avenir je me permettrai plus souvent d'exprimer mes impressions générales et mes jugements bien personnels sur l'état de la science dans notre société. Je continuerai à présenter les nouvelles qui me semblent les plus révélatrices, mais je ferai aussi des articles de mon cru plus personnels et philosophiques sur la science. Et au diable le peu de lecteurs!

dimanche 17 juin 2012

Une prémisse erronée du paradoxe d'Olbers à propos du noir de la nuit malgré la multitude des étoiles (***corrigé***)

Le noir de la nuit | LAPRESSE.CA - L'argumentation à la base du paradoxe d'Olbers et incluse dans cette article contient une prémisse erronée affirmant que les étoiles sont distribuées assez également dans l'espace. Les étoiles ne sont pas distribuées également dans l'espace. Au contraire, les étoiles se regroupent par galaxies, les galaxies par amas de galaxies, les amas de galaxies par super-amas de galaxies, etc. À chaque niveau considéré, l'espace entre les regroupements augmente. La distribution des étoiles dans l'univers n'est absolument pas uniforme. C'est plutôt une distribution où des regroupements s'effectuent à différentes échelles emboîtées les unes dans les autres.

dimanche 3 juin 2012

L'évolution biologique animale déborde largement du cadre des mutations aléatoires de l'ADN animal

La faune bactérienne qui peuple l’intérieur et la surface de notre corps est dix fois plus nombreuse que les cellules produites par notre ADN . Notre corps est en continuelle interaction avec ces bactéries. Il est aussi périodiquement infecté par des virus. Ces interactions entre les virus et les espèces animales qui ont été nos ancêtres au cours de l'évolution ont entraîné qu'une part non-négligeable de nos gènes et de notre matériel génétique est d'origine virale. Le projet de séquençage du génôme humain complété dans ses grandes lignes en 2003 a permis ce constat. Je vous pose la question: ne faudrait-il pas en conséquence commencer à se représenter l'organisme animal comme un éco-système qui déborde largement du cadre de son ADN spécifique?

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